Beaume-Drobie (Pays)

'

Highslide JS

communauté de communes de l’Ardèche, associant 19 communes et 8 900 hab. sur 27 990 ha et siégeant à Joyeuse. Les noms sont ceux de deux rivières confluant un peu au nord-ouest de Joyeuse, mais le nom de la principale s’écrit normalement Baume.

Lablachère est la seule commune à dépasser 2 000 hab.

Joyeuse (1 770 Joyeusins, 1 304 ha dont 300 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 11 km au SO de Largentière. Le village est dans le couloir entre Cévenne et plateaux des Gras, au débouché de la Baume, sur la route d’Aubenas à Alès; la voie ferrée a été abandonnée en 1930. Les quelques promesses industrielles du 19e siècle autour de la soie n’ont guère tenu; de 2 200 hab. en 1876, la population s’était abaissée à moins de 1 300 hab. entre 1954 et 1975, pour reprendre un peu depuis (+260 hab. après 1999). Le village conserve toutefois des activités de service et des commerces, et des arguments touristiques en partie hérités de son ancienne position de chef-lieu de duché, qui en font une «station verte de vacances»: enceinte du 14e s. avec quelques restes de tours et portes et d’un château renaissance de 1555; musée de la Châtaigneraie; festival des arts de la rue (dit de la Joye) en août; village de vacances au hameau de Vinchannes au nord de la commune (145 places), trois campings. Joyeuse a un hôpital local (15 lits) et un collège public; magasin Carrefour (30 sal.), salaisons de Baume-Drobie (45 sal.), cars Ginhoux (55 sal.), services à la personne Sept Services (30 sal.).

Vernon (230 Vernonais, 371 ha) est une petite commune juste au nord de Joyeuse sur le relief, avec deux campings. La Baume limite le finage au sud; grotte et cascade de Baumicou au nord-ouest.

Rosières (1 310 Rosiérois, 1 628 ha dont 349 de bois) est juste l’est de Joyeuse de l’autre côté de la Baume, sur la D104, 8 km SSO de Largentière. Elle a une cave coopérative et cultive 284 ha de vignes; une douzaine d’hectares sont plantés en cépage local chatus, dont les vins rouges sont très prisés mais ne bénéficient pas encore d’une appellation; Intermarché (55 sal.), La Poste (40 sal.), deux campings; hameau de Balbiac au nord. Rosières a eu près de 1 900 hab. en 1851 et sa population s’est abaissée jusqu’en 1970 (800 hab.), mais remonte un peu depuis; elle a gagné 300 hab. après 1999.

Chandolas (970 Chandolassiens, 1 163 ha) est à 10 km au sud de Joyeuse sur la rive gauche du Chassezac et marque une pointe du territoire intercommunal vers le sud, entre les CC du Pays des Vans en Cévennes et des Gorges de l’Ardèche. Le village est accompagné au SO par le hameau de Maison Neuve sur la D104 à sa traversée du Chassezac. Au NE, terrasse panoramique de Fontgrave. La commune n’avait que 350 hab. en 1999.

Saint-Genest-de-Beauzon (340 hab., 531 ha) est une petite commune d’habitat dispersé au SO de Lablachère, avec une mairie isolée; la rivière sinueuse et encaissée de Salindres borne le finage à l’est

Payzac (550 Payzacois, 1 370 ha dont 945 de bois), à 10 km OSO de Joyeuse, a un joli clocher-mur, au-dessus de la Rivière de Salindres; camping. La population a augmenté de 160 hab. (+41%) depuis 1999; elle avait atteint 1 300 hab. dans la première moitié du 19e s.

Faugères (96 Faugérois, 599 ha) est à 11 km à l’ouest de Joyeuse, à 450 m sur le versant gauche de la Rivière de Salindres; le relief monte à 760 m au nord.

Planzolles (160 Planzollais, 541 ha) est à 8 km ONO de Joyeuse sur la crête que suit la D4.

Saint-André-Lachamp (160 Crouvelus, 1 709 ha dont 1 200 de bois), 12 km au NO de Joyeuse à 750 m, a son village orné d’une église romane à toit de lauzes. Elle eut 900 hab. en 1846. Au NO, Rocher de la Femme Morte avec point de vue sur la vallée de la Drobie, qui borne le finage au nord.

Ribes (330 Ribois, 717 ha dont 422 de bois) est au-dessus de la Baume à 5 km NNO de Joyeuse; +40 hab. depuis 1999.

Beaumont (260 Beaumontois, 1 916 ha) est à 16 km NO de Joyeuse, à 650 m, sur la crête que suit la D248. Le relief monte à 1 000 m au NO au Sommet de l’Abitarelle; + 80 hab. depuis 1999 (+44%).

Rocles (260 Roclois, 1 651 ha) est à 18 km NNO de Joyeuse, à 470 m, sur un promontoire dominant le haut bassin du Roubreau; hameau de Salindres au NO sur la D24; +40 hab. après 1999.

Laboule (150 Boularains, 1 745 ha) est à 20 km NNO de Joyeuse; la Baume limite le finage au sud; le relief monte au NO à 1 458 m au Sommet de Méjan sur le Tanargue.

Valgorge (430 Valgorgeois, 2 636 ha dont 1 098 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 22 km ONO de Largentière et autant de Joyeuse, dans la profonde vallée de la Baume, à 561 m; maison de retraite publique (55 places), maison d’accueil spécialisée (Les Genêts d’Or). La commune a eu près de 1 500 hab. en 1841 et s’est dépeuplée jusqu’en 1962 (320 hab.); elle a crû lentement ensuite, mais a stagné après 1999. Son territoire est dominé au nord par la crête du Tanargue, où il atteint 1 458 m au Sommet de Méjan et que la D24 franchit par le col de Meyrand (1 320 m) après celui de Loubaresse qui donne accès au bassin de la Borne. Du col de Meyrand au NO, très beau panorama; ces deux sites de cols pratiquent en hiver le ski nordique, mais plutôt sur l’ombrée dans la commune de Borne.

Loubaresse (51 Loubaressois, 899 ha), 35 km NO de Joyeuse, est vers 1 200 m sur la ligne de partage des eaux entre Baume et Borne, au passage de la D24.

Dompnac (64 hab., 1 612 ha) est à 26 km NO de Joyeuse au sud de Valgorge; musée du Ron des Fées (village miniature).

Sablières (180 hab., 3 898 ha dont 1 325 de bois, à 480 m) est au fond de la haute vallée de la Drobie, affluent de la Baume, à 24 km au NO de Joyeuse; une petite route permet d’atteindre au sud-ouest la Corniche du Vivarais cévenol, qui monte à 1 150 m au NO. La commune eut plus de 1 000 hab. durant tout le 19e s., n’a cessé de se dépeupler jusqu’en 1999, et pourtant vient de gagner 80 hab. depuis 1999.

Saint-Mélany (100 Saint-Mélaniens, 1 064 ha, à 510 m) est à 20 km NO de Joyeuse sur le versant gauche de la profonde vallée de la Drobie; elle a une source d’eau minérale et des sites signalés: un belvédère au SO sur le versant droit de la Drobie, les vieux ponts du Rouge et de la Brousse sur la rivière. Sa population, qui fut de 870 hab. en 1846, a un peu repris depuis le minimum de 1975 (70 hab.).